Témoignages

AMANI ZAWADI

Moi, j’ai grandi aux camps des refugiés en Tanzanie de  Mutabira. En 2006, nous sommes retournés dans notre pays natal le Burundi avec notre famille.  Arrivés au Burundi, nous avons trouvé notre propriété occupée par nos voisins qui étaient restés au Burundi. Huit mois plus tard, ces mêmes voisins ont assassiné notre père sur la colline proche de chez nous. Le lendemain nous avons trouvé ses habits, ses chaussures et son chapeau mais nous n’avions pas découvert son cadavre jusqu’aujourd’hui. Cet évènement nous a fort choqués.Après la mort de notre père, notre voisin  a continué les procédures des conflits fonciers, il a commencé à utiliser les sorcelleries, et  de notre coté, nous avons continué les procédures judiciaires malgré que nous fussions orphelins de père. Ce voisin a continué à nous intimider en utilisant la sorcellerie car il y avait des fois ou nous trouvions des serpents soit dans les chambres soit sur les ustensiles de cuisine et tous nos voisins et les membres de notre famille nous avaient abandonnés par crainte d’être ensorcelés eux aussi par notre voisin.Après, plusieurs  maladies dues à cette pratique d’ensorcelerie, ma mère est tombée infirme et après elle a développé une maladie mentale. Après, ma mère a développé des abcès au niveau du cou, au niveau du ventre. Après l’opération, on a trouvé à l’intérieur de son ventre une corde avec laquelle elle se servait pour habiller et qui était longtemps disparue. ». Avant : j’avais toujours la haine pour ce voisin qui avait tué notre père, Au cours de cet atelier de formation, je viens de savoir l’importance du pardon sur moi et pour l’autre qui a péché contre nous.

Je m’appelle N. V native de la colline Ruremba ,Zone nyange  province Makamba.sous colline Kibogoye.Le problème qui m’est arrivé avant les enseignements  des pairs éducateurs de la Fondation CAPAMI. Après deux mois de mariage j’ai tombé malade. Puis j’ai été enceinte et cela a agravé mon état de santé. Je me suis trouvée dans une pauvreté extrême. Mon mari a refusé de s’occuper de moi, il ne fait aucune contribution familiale.Des fois il me disait que je ne suis pas une femme comme les autres.La pauvreté m’a profondément touchée jusqu’à ce que je manque des Habits.Un jour à la crainte de marcher toute nue, je me suis  donnée une décision de changer les sacs(udusandarusi) pour les transformer en habits.Elle montra le sac au psychologue Superviseur  Makamba.Les difficultés que j’ai eu dans ma famille , en regardant ces sacs que je portais, les gens me considéraient comme un fou. J’ai vécu  cette situation pendant 3 ans. Un jour mon père à reçu les informations de la part des voisins qui disent que je suis Fou.Il a décidé d’envoyer une personne pour vérifier que j’ai de la folie.A son arrivée,il m’a demandée pourquoi je porte des sacs . Je lui ai répondu que c’était la pauvreté et la maltraitance qui me poussaient à porter ces sacs.Lui aussi ne parvient pas à me comprendre.Un autre élément qui m’a beaucoup touché c’est que lorsque j’étais enceinte avec le port de cette sac je reste à la maison.Cette fois-ci j’ai eu peur de sortir car je ne veux pas être vu par les autres. J’ai manqué de l’eau à boire. J’ai bu des urines de la chèvre alors que je suis enceinte. Cela m’a beaucoup touché.Mon mari m’a dit qu’il va me faire du mal jusqu’à ce que je devienne fou.Cette femme avait vécu une blessure de rejet et d’humiliation. Avant l’arrivée des pairs éducateurs de la Fondation CAPAMI avec les enseignements sur la compréhension du traumatisme et sa gestion,  j’étais devenue malade mentale.  J’avais été abandonnée par mon mari et m’étais retournée chez ma famille natale. Mes blessures m’avaient poussées à ne pas me considérer comme une personne. L’isolement l’avait poussé à se joindre au troupeau de chèvres jusqu’au point de boire l’urine de chèvres faute d’avoir de l’eau à boire. Après avoir rencontré les pairs éducateurs de la CAPAMI,  ils se sont intéressés à moi et m’enseignaient. Mes amis m’avaient conseillés de tuer mon mari source de cette traumatisation mais j’avais refusé. Après avoir suivi régulièrement les enseignements, je suis redevenue une personne normale et les sacs qui étaient des emballages de ciment qui étaient devenus mes vêtements,  je les ai enlevées et je vis pour le moment dans ma propre maison que j’ai construite en 4mois seulement.

N. V.
MINANI Divine

Cette femme du nom de MINANI Divine est originaire de la commune Giharo province de Rutana. Elle a eu des problèmes au niveau de sa famille. Une  fois, elle est allé à Rumonge pour rendre visite à son ami. Arrivée là-bas, son enfant est tombé malade et a rendu l’ame. Mais elle a décidé de rentrer avec le corps de son enfant. Arrivée à la maison, ses voisins ont dit que ce sont les personnes avec qui elle était en relation amoureuse qui ont tue cet enfant.Après quelques jours, au moment ou elle s’endormait avec son mari a la maison pendant la nuit, au moment du réveil, elle l’a trouvé en train de suer, ne respirant pas, elle a essayé de crier au secours mais pas d’intervention en sa faveur. Peu de temps après, son mari rendit l’ame.Après, son entourage commença à demander de renvoyer la femme, qu’elle va éliminer toute la famille par la sorcelerie. Dès lors, elle développa la rigidité psychologique, elle devenait sang-froid avec des maux de têtes tous les jours, elle ne parvenait pas à avoir du sommeil toute la nuit, mais seulement deux ou trois heures par jour.Dans ses propos, elle a affirmé : «Avant je ne me connaissais pas, aujourd’hui je viens de me découvrir, et connaitre pourquoi j’agissais comme j’agissais. J’étais une personne toujours stressée, regarde-moi, je suis transformée (tout en rigolant). Les stress sont terminés. Je ne pouvais pas dormir 3h étant en sommeil mais aujourd’hui je dors toute la nuit. Je ne pouvais pas aucune chose a autrui, mais comme vous l’avez assistée j’ai témoigné au vue de tous les participants à cet atelier de formation. Je ne pouvais pas pardonner, hier j’ai pardonné le dernier ».

 

Je me suis présentée à la formation avec des migraines et insomnie pendant la nuit causées par les traumatismes psychologiques et physiques que j’ai vécus. Et le déplacement se fait sur mes enfants, ma mère, et les hommes en générales même si je suis un chef collinaire car j’ai été blessée par mon ex époux que j’aimais beaucoup. La mésentente que j’ai vécue avec mon époux a pu causer une séparation avec mon mari et le mari a décidé d’épouser une autre femme d’une autre ethnie. Avant la formation, j’avais l’habitude d’échanger avec les autres femmes puisque je croyais que elles aussi  ont des problèmes similaires .Mais  les gens qui ont une ethnie différente  de la mienne , je les haïssais parce que la personne qui m’a trahi , ne partage pas la même ethnie que moi .Après cette formation, même au 3eme journée j’ai pu dormir , le degré de la colère diminue parce qu’auparavant j’avais une très grande colère  qui me poussait même  à ne pas parvenir à dormir .Apres cette formation ,j’ai pris décision d’aimer toutes les personnes au même rang, de contacter  mon ex époux pour amener nos enfants  à la rencontre de leur père  au mois d’Aout pour qu’ils puissent savoir leur père .

ND. F
N. O

Je me suis présentée dans la formation avec dans un état dépressif(nfise akabonge),  des migraines et une hémiplégie. A la 3eme journée de  formation, j’ai constaté que j’ai été blessée  par la mort de mon  enfant de 3 ans causée par mon voisin qui l’a tué tout en revenant me dire qu’ il va encore tuer l’autre enfant que j’ai. De plus une autre personne qui m’a blessé est une femme représentante d’une association, quand  j’étais à la maternité me punissait en me demandant des amandes tout en connaissant où j’étais.

Avant cette formation, j’avais aussi l’habitude de m’enfermer  dans la chambre pour pleurer, tout le temps chaque fois que je me rappelle ces histoires. Mais à la 3 eme journée, j’ai commencé à me sentir à l’aise, tous les douleurs disparaissent .Après cette formation, J’ai pris décision de ne plus  encore pleurer pour rien. Seulement  Je remercie  le TOUT PUISSANT  sans oublier l’équipe CAPAMI  qui a dû pensées  à ce genre de formation

Je vivais avec un cœur plein de colère, de méchanceté  dès mon enfance jusqu’à maintenant dans la famille. A la maison, j’avais des conflits dans ma famille avec ma belle-mère,  les frères et sœurs de mon mari, je n’avais pas de souci pour mon époux et  mon enfant. J’avais des idées dans ma tête même de les tuer. Vraiment  cette formation vient au moment opportun car elle me sauve et sauve aussi la vie de ma famille en général car j’ai pris décision que dès j’arrive à la maison j’irai demander pardon. Au 3eme jour de formation, j’ai vu que j’ai creusé le faussée  pour moi et ma famille . Seul le TOUT PUISSANT BENISSE LES FONDATEURS DE LA CAPAMI

ND. J
ND. C

Dans ma famille, nous sommes trois filles seulement dont je suis la  dernière fille, je n’avais pas vu mon père car quand DIEU  m’a accordé la chance de venir sur terre, je lui ai rencontré condamner par la guerre. La chance que DIEU m’accordait, constitue  un plein fardeau pour moi car étant grandie sans père, on est condamné jusqu’à maintenant que nous  ne sommes plus des enfants de la famille à cause de notre féminité car la famille de mon père condamne ma mère en lui disant qu’elle venait dénaturer la famille parce qu’elle a engendrée les filles seulement sans un garçon. C’est ça,  la première chose qui me blesse.Le malheur ne vient jamais seul, j’ai parvenu à continuer mes études secondaires et je les ai terminées   en 2010 et jusqu’à maintenant sans emploi. Je croyais que quand je me marierai, j’irai trouver le bonheur mais en vain car j’ai avortée 9 fois successive malgré la douleur qu’on rencontre lors de l’accouchement, il y a une famille voisine de moi qui a eu la chance d’avoir un enfant qui me blesse en m’empêchant de ne plus porter leurs enfants en disant que si je les touchais même , ils seront tous morts en me disant que j’ai une main maudite.Et cela ne s’arrête par là parce qu’on m’accuse toujours que c’est moi et ma mère qui sont responsables  de mes avortements. Il y a des cas où les idées de me suicider viennent pour moi car Je ne vois pas pourquoi je vie, je suis comblée de malheur terrestre. Je prie DIEU de ne plus me donner d’autre chance d’être enceinte pour l’avortement. Seulement je remercie l’équipe CAPAMI, qui m’accorde ce temps de  libérer  mon âme et je leur demande de prier pour moi.Après cette formation, j’ai eu l’espoir d’avoir un enfant et les idées de suicides sont disparues parce que je vois qu’il y a encore l’espoir de vivre heureux

Témoignages

AMANI ZAWADI

Moi, j’ai grandi aux camps des refugiés en Tanzanie de  Mutabira. En 2006, nous sommes retournés dans notre pays natal le Burundi avec notre famille.  Arrivés au Burundi, nous avons trouvé notre propriété occupée par nos voisins qui étaient restés au Burundi. Huit mois plus tard, ces mêmes voisins ont assassiné notre père sur la colline proche de chez nous. Le lendemain nous avons trouvé ses habits, ses chaussures et son chapeau mais nous n’avions pas découvert son cadavre jusqu’aujourd’hui. Cet évènement nous a fort choqués.Après la mort de notre père, notre voisin  a continué les procédures des conflits fonciers, il a commencé à utiliser les sorcelleries, et  de notre coté, nous avons continué les procédures judiciaires malgré que nous fussions orphelins de père. Ce voisin a continué à nous intimider en utilisant la sorcellerie car il y avait des fois ou nous trouvions des serpents soit dans les chambres soit sur les ustensiles de cuisine et tous nos voisins et les membres de notre famille nous avaient abandonnés par crainte d’être ensorcelés eux aussi par notre voisin.Après, plusieurs  maladies dues à cette pratique d’ensorcelerie, ma mère est tombée infirme et après elle a développé une maladie mentale. Après, ma mère a développé des abcès au niveau du cou, au niveau du ventre. Après l’opération, on a trouvé à l’intérieur de son ventre une corde avec laquelle elle se servait pour habiller et qui était longtemps disparue. ». Avant : j’avais toujours la haine pour ce voisin qui avait tué notre père, Au cours de cet atelier de formation, je viens de savoir l’importance du pardon sur moi et pour l’autre qui a péché contre nous.

Je m’appelle N. V native de la colline Ruremba ,Zone nyange  province Makamba.sous colline Kibogoye.Le problème qui m’est arrivé avant les enseignements  des pairs éducateurs de la Fondation CAPAMI. Après deux mois de mariage j’ai tombé malade. Puis j’ai été enceinte et cela a agravé mon état de santé. Je me suis trouvée dans une pauvreté extrême. Mon mari a refusé de s’occuper de moi, il ne fait aucune contribution familiale.Des fois il me disait que je ne suis pas une femme comme les autres.La pauvreté m’a profondément touchée jusqu’à ce que je manque des Habits.Un jour à la crainte de marcher toute nue, je me suis  donnée une décision de changer les sacs(udusandarusi) pour les transformer en habits.Elle montra le sac au psychologue Superviseur  Makamba.Les difficultés que j’ai eu dans ma famille , en regardant ces sacs que je portais, les gens me considéraient comme un fou. J’ai vécu  cette situation pendant 3 ans. Un jour mon père à reçu les informations de la part des voisins qui disent que je suis Fou.Il a décidé d’envoyer une personne pour vérifier que j’ai de la folie.A son arrivée,il m’a demandée pourquoi je porte des sacs . Je lui ai répondu que c’était la pauvreté et la maltraitance qui me poussaient à porter ces sacs.Lui aussi ne parvient pas à me comprendre.Un autre élément qui m’a beaucoup touché c’est que lorsque j’étais enceinte avec le port de cette sac je reste à la maison.Cette fois-ci j’ai eu peur de sortir car je ne veux pas être vu par les autres. J’ai manqué de l’eau à boire. J’ai bu des urines de la chèvre alors que je suis enceinte. Cela m’a beaucoup touché.Mon mari m’a dit qu’il va me faire du mal jusqu’à ce que je devienne fou.Cette femme avait vécu une blessure de rejet et d’humiliation. Avant l’arrivée des pairs éducateurs de la Fondation CAPAMI avec les enseignements sur la compréhension du traumatisme et sa gestion,  j’étais devenue malade mentale.  J’avais été abandonnée par mon mari et m’étais retournée chez ma famille natale. Mes blessures m’avaient poussées à ne pas me considérer comme une personne. L’isolement l’avait poussé à se joindre au troupeau de chèvres jusqu’au point de boire l’urine de chèvres faute d’avoir de l’eau à boire. Après avoir rencontré les pairs éducateurs de la CAPAMI,  ils se sont intéressés à moi et m’enseignaient. Mes amis m’avaient conseillés de tuer mon mari source de cette traumatisation mais j’avais refusé. Après avoir suivi régulièrement les enseignements, je suis redevenue une personne normale et les sacs qui étaient des emballages de ciment qui étaient devenus mes vêtements,  je les ai enlevées et je vis pour le moment dans ma propre maison que j’ai construite en 4mois seulement.

N. V.
MINANI Divine

Cette femme du nom de MINANI Divine est originaire de la commune Giharo province de Rutana. Elle a eu des problèmes au niveau de sa famille. Une  fois, elle est allé à Rumonge pour rendre visite à son ami. Arrivée là-bas, son enfant est tombé malade et a rendu l’ame. Mais elle a décidé de rentrer avec le corps de son enfant. Arrivée à la maison, ses voisins ont dit que ce sont les personnes avec qui elle était en relation amoureuse qui ont tue cet enfant.Après quelques jours, au moment ou elle s’endormait avec son mari a la maison pendant la nuit, au moment du réveil, elle l’a trouvé en train de suer, ne respirant pas, elle a essayé de crier au secours mais pas d’intervention en sa faveur. Peu de temps après, son mari rendit l’ame.Après, son entourage commença à demander de renvoyer la femme, qu’elle va éliminer toute la famille par la sorcelerie. Dès lors, elle développa la rigidité psychologique, elle devenait sang-froid avec des maux de têtes tous les jours, elle ne parvenait pas à avoir du sommeil toute la nuit, mais seulement deux ou trois heures par jour.Dans ses propos, elle a affirmé : «Avant je ne me connaissais pas, aujourd’hui je viens de me découvrir, et connaitre pourquoi j’agissais comme j’agissais. J’étais une personne toujours stressée, regarde-moi, je suis transformée (tout en rigolant). Les stress sont terminés. Je ne pouvais pas dormir 3h étant en sommeil mais aujourd’hui je dors toute la nuit. Je ne pouvais pas aucune chose a autrui, mais comme vous l’avez assistée j’ai témoigné au vue de tous les participants à cet atelier de formation. Je ne pouvais pas pardonner, hier j’ai pardonné le dernier ».

 

Je me suis présentée à la formation avec des migraines et insomnie pendant la nuit causées par les traumatismes psychologiques et physiques que j’ai vécus. Et le déplacement se fait sur mes enfants, ma mère, et les hommes en générales même si je suis un chef collinaire car j’ai été blessée par mon ex époux que j’aimais beaucoup. La mésentente que j’ai vécue avec mon époux a pu causer une séparation avec mon mari et le mari a décidé d’épouser une autre femme d’une autre ethnie. Avant la formation, j’avais l’habitude d’échanger avec les autres femmes puisque je croyais que elles aussi  ont des problèmes similaires .Mais  les gens qui ont une ethnie différente  de la mienne , je les haïssais parce que la personne qui m’a trahi , ne partage pas la même ethnie que moi .Après cette formation, même au 3eme journée j’ai pu dormir , le degré de la colère diminue parce qu’auparavant j’avais une très grande colère  qui me poussait même  à ne pas parvenir à dormir .Apres cette formation ,j’ai pris décision d’aimer toutes les personnes au même rang, de contacter  mon ex époux pour amener nos enfants  à la rencontre de leur père  au mois d’Aout pour qu’ils puissent savoir leur père .

ND. F
N. O

Je me suis présentée dans la formation avec dans un état dépressif(nfise akabonge),  des migraines et une hémiplégie. A la 3eme journée de  formation, j’ai constaté que j’ai été blessée  par la mort de mon  enfant de 3 ans causée par mon voisin qui l’a tué tout en revenant me dire qu’ il va encore tuer l’autre enfant que j’ai. De plus une autre personne qui m’a blessé est une femme représentante d’une association, quand  j’étais à la maternité me punissait en me demandant des amandes tout en connaissant où j’étais.

Avant cette formation, j’avais aussi l’habitude de m’enfermer  dans la chambre pour pleurer, tout le temps chaque fois que je me rappelle ces histoires. Mais à la 3 eme journée, j’ai commencé à me sentir à l’aise, tous les douleurs disparaissent .Après cette formation, J’ai pris décision de ne plus  encore pleurer pour rien. Seulement  Je remercie  le TOUT PUISSANT  sans oublier l’équipe CAPAMI  qui a dû pensées  à ce genre de formation

Je vivais avec un cœur plein de colère, de méchanceté  dès mon enfance jusqu’à maintenant dans la famille. A la maison, j’avais des conflits dans ma famille avec ma belle-mère,  les frères et sœurs de mon mari, je n’avais pas de souci pour mon époux et  mon enfant. J’avais des idées dans ma tête même de les tuer. Vraiment  cette formation vient au moment opportun car elle me sauve et sauve aussi la vie de ma famille en général car j’ai pris décision que dès j’arrive à la maison j’irai demander pardon. Au 3eme jour de formation, j’ai vu que j’ai creusé le faussée  pour moi et ma famille . Seul le TOUT PUISSANT BENISSE LES FONDATEURS DE LA CAPAMI

ND. J
ND. C

Dans ma famille, nous sommes trois filles seulement dont je suis la  dernière fille, je n’avais pas vu mon père car quand DIEU  m’a accordé la chance de venir sur terre, je lui ai rencontré condamner par la guerre. La chance que DIEU m’accordait, constitue  un plein fardeau pour moi car étant grandie sans père, on est condamné jusqu’à maintenant que nous  ne sommes plus des enfants de la famille à cause de notre féminité car la famille de mon père condamne ma mère en lui disant qu’elle venait dénaturer la famille parce qu’elle a engendrée les filles seulement sans un garçon. C’est ça,  la première chose qui me blesse.Le malheur ne vient jamais seul, j’ai parvenu à continuer mes études secondaires et je les ai terminées   en 2010 et jusqu’à maintenant sans emploi. Je croyais que quand je me marierai, j’irai trouver le bonheur mais en vain car j’ai avortée 9 fois successive malgré la douleur qu’on rencontre lors de l’accouchement, il y a une famille voisine de moi qui a eu la chance d’avoir un enfant qui me blesse en m’empêchant de ne plus porter leurs enfants en disant que si je les touchais même , ils seront tous morts en me disant que j’ai une main maudite.Et cela ne s’arrête par là parce qu’on m’accuse toujours que c’est moi et ma mère qui sont responsables  de mes avortements. Il y a des cas où les idées de me suicider viennent pour moi car Je ne vois pas pourquoi je vie, je suis comblée de malheur terrestre. Je prie DIEU de ne plus me donner d’autre chance d’être enceinte pour l’avortement. Seulement je remercie l’équipe CAPAMI, qui m’accorde ce temps de  libérer  mon âme et je leur demande de prier pour moi.Après cette formation, j’ai eu l’espoir d’avoir un enfant et les idées de suicides sont disparues parce que je vois qu’il y a encore l’espoir de vivre heureux