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Témoignages
Moi, j’ai grandi aux camps des refugiés en Tanzanie de Mutabira. En 2006, nous sommes retournés dans notre pays natal le Burundi avec notre famille. Arrivés au Burundi, nous avons trouvé notre propriété occupée par nos voisins qui étaient restés au Burundi. Huit mois plus tard, ces mêmes voisins ont assassiné notre père sur la colline proche de chez nous. Le lendemain nous avons trouvé ses habits, ses chaussures et son chapeau mais nous n’avions pas découvert son cadavre jusqu’aujourd’hui. Cet évènement nous a fort choqués. Après la mort de notre père, notre voisin a continué les procédures des conflits fonciers, il a commencé à utiliser les sorcelleries, et de notre coté, nous avons continué les procédures judiciaires malgré que nous fussions orphelins de père. Ce voisin a continué à nous intimider en utilisant la sorcellerie car il y avait des fois ou nous trouvions des serpents soit dans les chambres soit sur les ustensiles de cuisine et tous nos voisins et les membres de notre famille nous avaient abandonnés par crainte d’être ensorcelés eux aussi par notre voisin. Après, plusieurs maladies dues à cette pratique d’ensorcelerie, ma mère est tombée infirme et après elle a développé une maladie mentale. Après, ma mère a développé des abcès au niveau du cou, au niveau du ventre. Après l’opération, on a trouvé à l’intérieur de son ventre une corde avec laquelle elle se servait pour habiller et qui était longtemps disparue. » Avant : j’avais toujours la haine pour ce voisin qui avait tué notre père, Au cours de cet atelier de formation, je viens de savoir l’importance du pardon sur moi et pour l’autre qui a péché contre nous. Décision : je prends la mesure de me pardonner et de pardonner aux autres, donc cette famille qui avait tué mon père. Aujourd’hui, cette femme s’est engagée dans les travaux de capitalisation de la paix en tranchant les litiges sur sa colline et la reconciliation Cette femme du nom de MINANI Divine est originaire de la commune Giharo province de Rutana. Elle a eu des problèmes au niveau de sa famille. Une fois, elle est allé à Rumonge pour rendre visite à son ami. Arrivée là-bas, son enfant est tombé malade et a rendu l’ame. Mais elle a décidé de rentrer avec le corps de son enfant. Arrivée à la maison, ses voisins ont dit que ce sont les personnes avec qui elle était en relation amoureuse qui ont tue cet enfant. Après quelques jours, au moment ou elle s’endormait avec son mari a la maison pendant la nuit, au moment du réveil, elle l’a trouvé en train de suer, ne respirant pas, elle a essayé de crier au secours mais pas d’intervention en sa faveur. Peu de temps après, son mari rendit l’ame. après, son entourage commença à demander de renvoyer la femme, qu’elle va éliminer toute la famille par la sorcelerie. Dès lors, elle développa la rigidité psychologique, elle devenait sang-froid avec des maux de têtes tous les jours, elle ne parvenait pas à avoir du sommeil toute la nuit, mais seulement deux ou trois heures par jour. Dans ses propos, elle a affirmé : «Avant je ne me connaissais pas, aujourd’hui je viens de me découvrir, et connaitre pourquoi j’agissais comme j’agissais. J’étais une personne toujours stressée, regarde-moi, je suis transformée (tout en rigolant). Les stress sont terminés. Je ne pouvais pas dormir 3h étant en sommeil mais aujourd’hui je dors toute la nuit. Je ne pouvais pas aucune chose a autrui, mais comme vous l’avez assistée j’ai témoigné au vue de tous les participants à cet atelier de formation. Je ne pouvais pas pardonner, hier j’ai pardonné le dernier ». Au cours des entretiens avec le superviseur, Madame Minani D. a souligné la socialisation parfaite avec son entourage. Le superviseur s’est aussi entretenu avec le chef de colline sur laquelle réside Madame Minani, il a signalé la bonne cohabitation de cette femme avec ses voisins, elle a même fait une prise en charge psychologique de 4 autres personnes de sa colline. Aujourd’hui, elle participe dans les travaux de maintien de la paix au niveau collinaire. Je me suis présentée dans la formation avec dans un état dépressif(nfise akabonge), des migraines et une hémiplégie. A la 3eme journée de formation, j’ai constaté que j’ai été blessée par la mort de mon enfant de 3 ans causée par mon voisin qui l’a tué tout en revenant me dire qu’ il va encore tuer l’autre enfant que j’ai. De plus une autre personne qui m’a blessé est une femme représentante d’une association, quand j’étais à la maternité me punissait en me demandant des amandes tout en connaissant où j’étais. Avant cette formation, j’avais aussi l’habitude de m’enfermer dans la chambre pour pleurer, tout le temps chaque fois que je me rappelle ces histoires. Mais à la 3 eme journée, j’ai commencé à me sentir à l’aise, tous les douleurs disparaissent .Après cette formation, J’ai pris décision de ne plus encore pleurer pour rien. Seulement Je remercie le TOUT PUISSANT sans oublier l’équipe CAPAMI qui a dû pensées à ce genre de formation Je me suis présentée à la formation avec des migraines et insomnie pendant la nuit causées par les traumatismes psychologiques et physiques que j’ai vécus. Et le déplacement se fait sur mes enfants, ma mère, et les hommes en générales même si je suis un chef collinaire car j’ai été blessée par mon ex époux que j’aimais beaucoup. La mésentente que j’ai vécue avec mon époux a pu causer une séparation avec mon mari et le mari a décidé d’épouser une autre femme d’une autre ethnie. Avant la formation, j’avais l’habitude d’échanger avec les autres femmes puisque je croyais que elles aussi ont des problèmes similaires .Mais les gens qui ont une ethnie différente de la mienne , je les haïssais parce que la personne qui m’a trahi , ne partage pas la même ethnie que moi .Après cette formation, même au 3eme journée j’ai pu dormir , le degré de la colère diminue parce qu’auparavant j’avais une très grande colère qui me poussait même à ne pas parvenir à dormir .Apres cette formation ,j’ai pris décision d’aimer toutes les personnes au même rang, de contacter mon ex époux pour amener nos enfants à la rencontre de leur père au mois d’Aout pour qu’ils puissent savoir leur père .Et autre chose que j’ai changée ,avant je lançais des injures à mon fils en lui disant qu’il est comme son père ,j’ai vu que je le traumatise pour rien , j’ai pris décision de lui demander pardon car je ne l’oserai pas encore une fois plutôt ,je lui demanderai pardon tout en lui consolant dès mon arrivée à la maison. D’une manière générale, je suis consciente de différentes décisions que j’ai pris .Je suis en bonne santé actuellement parce que je me suis pardonné et pour la décision de pardonner les autres personnes pour me décharger le fardeau qui m’avait empêché de dormir. Je remercie le fondateur de la Fondation CAPAMI et l’équipe CAPAMI en générale qui a passé toute une semaine en contact avec nous les participants, sans oublier le TOUT PUISSANT Je vivais avec un cœur plein de colère, de méchanceté dès mon enfance jusqu’à maintenant dans la famille. A la maison, j’avais des conflits dans ma famille avec ma belle-mère, les frères et sœurs de mon mari, je n’avais pas de souci pour mon époux et mon enfant. J’avais des idées dans ma tête même de les tuer. Vraiment cette formation vient au moment opportun car elle me sauve et sauve aussi la vie de ma famille en général car j’ai pris décision que dès j’arrive à la maison j’irai demander pardon. Au 3eme jour de formation, j’ai vu que j’ai creusé le faussée pour moi et ma famille . Seul le TOUT PUISSANT BENISSE LES FONDATEURS DE LA CAPAMI Dans ma famille, nous sommes trois filles seulement dont je suis la dernière fille, je n’avais pas vu mon père car quand DIEU m’a accordé la chance de venir sur terre, je lui ai rencontré condamner par la guerre. La chance que DIEU m’accordait, constitue un plein fardeau pour moi car étant grandie sans père, on est condamné jusqu’à maintenant que nous ne sommes plus des enfants de la famille à cause de notre féminité car la famille de mon père condamne ma mère en lui disant qu’elle venait dénaturer la famille parce qu’elle a engendrée les filles seulement sans un garçon. C’est ça, la première chose qui me blesse. Le malheur ne vient jamais seul, j’ai parvenu à continuer mes études secondaires et je les ai terminées en 2010 et jusqu’à maintenant sans emploi. Je croyais que quand je me marierai, j’irai trouver le bonheur mais en vain car j’ai avortée 9 fois successive malgré la douleur qu’on rencontre lors de l’accouchement, il y a une famille voisine de moi qui a eu la chance d’avoir un enfant qui me blesse en m’empêchant de ne plus porter leurs enfants en disant que si je les touchais même , ils seront tous morts en me disant que j’ai une main maudite.Et cela ne s’arrête par là parce qu’on m’accuse toujours que c’est moi et ma mère qui sont responsables de mes avortements. Il y a des cas où les idées de me suicider viennent pour moi car Je ne vois pas pourquoi je vie, je suis comblée de malheur terrestre. Je prie DIEU de ne plus me donner d’autre chance d’être enceinte pour l’avortement. Seulement je remercie l’équipe CAPAMI, qui m’accorde ce temps de libérer mon âme et je leur demande de prier pour moi. Après cette formation, j’ai eu l’espoir d’avoir un enfant et les idées de suicides sont disparues parce que je vois qu’il y a encore l’espoir de vivre heureux M. G. est une femme originaire de la colline GITABA, commune RUTANA en province Rutana. Elle s’était mariée à un homme avec qui elle a vécu une période de trois ans. Durant cette période, son mari la maltraitait en se livrant au concubinage, a l’ivresse et à la malversation des biens du foyers. En effet, M. G tomba malade et développa des signes de maladie mentale. Elle devenait agressive envers ses enfants et son mari. Elle finit par être expulsée de son foyer. Arrivée dans sa famille natale, ses parents, ses frères et sœurs ne la voyaient pas de bon œil. Elle développa de ce fait un isolement social et un repli sur soi. Arrivée à sa famille natale, elle maltraitait ses enfants. Toujours en dispute avec ses parents et ne tolérait pas aux actes posés par ses deux enfants. De ce fait, M.G. avait développé avec un isolement social. Elle ne voulait communiquer à personne. Suite aux séances de sensibilisation dispensées par les pairs éducateurs de la CAPAMI sur sa colline, M.G témoigne avoir recouvré son bien être mental, cohabite bien avec sa famille, traite ses enfants en humain, tolérance envers ses proches et ses voisins, vaque aujourd’hui à des activités sociales et d’entraide avec les autres membres du SHG. Elle affirme que même si elle ne parvient pas à avoir de l’argent à épargner, elle ne peut pas rater les enseignements des pairs éducateurs de la CAPAMI et lance un appel à la Fondation CAPAMI pour étendre les enseignements puissent être dispenses sur toutes les collines de sa commune. I. B. est une mère célibataire de la province et commune RUTANA. Elle a trois (3) enfants avec des pères inconnus. Par la suite, elle était humiliée par la communauté, rejetée par ses parents du fait qu’elle avait engendré des enfants sans pères connus. A cette effet, elle avait développé des comportements d’isolement social, se repliait sur elle-même, elle ne pouvait participer à aucune activité sociale. Elle restait isolée dans sa maison a cause les injures de ses frères et sœurs ainsi que ses parents. Devenue membre d’un SHG de sa colline accompagné par les pairs éducateurs de la CAPAMI Foundation, elle est pour le moment chef de SHG, vaque aux activités sociales avec les autres de sa colline, ses parents et ses frères la prennent en considération, elle peut faire soigner ses enfants et elle est très fière de suivre les sensibilisations de la part des pairs éducateurs de CAPAMI Foundation. Elle est pour le moment très courageuse, très souriante et lance un appel a la Fondation CAPAMI pour étendre ses enseignements aussi guérissant pour que d’autres qui souffrent des blessures intérieures non traitées. NSABIMANA Shaltiere est un homme originaire de la colline BUTAMBARA, commune et province RUTANA. Il avait subi des traumatismes de l’enfance. Orphelin de père et de mère a l’âge de 14ans d’où le phénomène de parentification observée a son égard. Ses voisins tentaient a plusieurs reprises a s’emparer de leurs propriétés foncières. Shaltiere. faisaient le tout possible pour la récupérer. Des lors, il développait des troubles psychosomatiques et des maux d’estomac, ulcères d’estomac, des maux de têtes, des migraines permanentes, des insomnies nocturnes, etc. Malgré tout, N. S. était élu a plusieurs reprises chef de colline. Du 27 juin au 1er juillet 2022, Shaltiere avait participe a une séance de formation de 30 pairs éducateurs de la commune RUTANA, il a témoigné avoir guéri des ulcères d’estomac, de migraines, l’insomnie nocturne était guéri. Après avoir suivi la formation avec les autres pairs éducateurs de la commune Rutana en date du 27 juin au 1er juillet 2022, Shaltiere, aussi chef de colline BUTAMBARA de la commune RUTANA a décidé des lors de mener des sensibilisations communautaires vu que les familles de sa colline avaient divorcé en nombre important sans oublier des séparations internes qui s’observaient sur sa colline. Après avoir mené ces sensibilisations avec les autres pairs éducateurs, trente-huit familles se sont réunies et plusieurs familles en séparation interne se sont à leur tour réunies pour reformer de bonnes familles. Sur cette colline, aucune forme de conflit n’atteigne le stade de tribunal ou au niveau communal. Ce chef collinaire a eu un prix de bon leader communautaire au niveau communal. M. C. est un homme de 39ans résidant sur la colline BUTARE de la commune BUKEMBA, province RUTANA . Ex- combattant, il est pour le moment parmi ceux qui assurent la sécurité sur cette colline. Il est membre du SHG de la colline BUTARE encadré par les pairs éducateurs de la Fondation CAPAMI. Après avoir suivi les enseignements des pairs éducateurs de CAPAMI, il a pris conscience des traumatismes qu’ils menaient à l’endroit des personnes qui commettaient des fautes. Il a témoigné que si une personne était attrapée ayant commis des fautes, on la frappait sévèrement. Il témoigne qu’ils étaient sévèrement tabassés et de ce fait il dit qu’il a trouvé injuste le comportement qu’il affichait. Un jour, il a été soupçonné pour avoir fait concubinage. Du fait qu’il appartenait au SHG de sa colline qui est encadre par les pairs éducateurs de la CAPAMI FOUNDATION, il a été ecoute et ont découvert que c’était des mensonges. Il saisit l’opportunité pour lancer un appel vibrant aux autorités pour que d’autres personnes puissent avoir accès à ces enseignements de la CAPAMI FOUNDATION aussi constructifs. Il demande l’autorisation de dispenser aussi ces enseignements au sein de la communauté locale pour aider à guérir les traumatismes liés aux blessures causées par les évènements traumatiques et les crises qui ont endeuillé le Burundi. M. E. est une dame de la colline GITABA, commune et province RUTANA. Déplacée de crise de 1993, elle a été une victime de crise qui a endeuillé le Burundi. Étant dans le site de déplacés, elle s’est mariée à un homme dans le même site. Par après, ils sont atteints du VIH/SIDA. Conséquemment, la belle-famille avait refusé de donner de propriétés foncières à ce couple par ce qu’elle croyait que leur fils allait rendre l’âme. À coup de forces, ils se sont construits une maison malgré la non-volonté des parents. Une fois M.E est tombée malade et son mari l’accompagna à l’hôpital. Retournés à la maison, ils avaient trouvé leur maison transformée en étable. Ils ont dû quitter l’endroit en allant vivre dans une maison en location. Là-bas, M.E développa une amnésie spatiale, une migraine permanente, développait aussi des hallucinations auditives et visuelles, croyant aller être assassinée à n’importe quel moment. Accompagnée par les pairs éducateurs de la Fondation CAPAMI œuvrant sur sa colline et ceux-ci ayant été formés en date du 27 au 31 juillet et ces derniers appuyés par le superviseur provincial, M.E témoigne avoir recouvré le bien-être mental. Sa mémoire s’est remise en place, elle témoigne aussi avoir guéri de sa migraine. Elle remercie la Fondation d’avoir envoyé des personnes aussi importantes sur sa colline. N. E. est une femme originaire de la colline GIHOFI, commune BUKEMBA de la province RUTANA. Orpheline de naissance avec sa fratrie, son père avait épousé une deuxieme femme. Celle-ci leur maltraitaient. Son frère avait été tué pendant la crise de 1993. Pour leur faire trop souffrir émotionnellement, sa belle-mère amenait la photo de sa mère et la leur montra. Par la suite, elle avait développé un repli sur soi, pleurait tout le temps. Elle avait pris une décision de ne plus se marier pour éviter d’être comme sa mère. Après, elle a été contractée en mariage. Arrivée dans sa belle-famille, on l’humiliait de sa courte taille, ce qui occasionna une autre blessure. Elle avait eu des jumeaux et un parmi ces enfants avait rendu l’âme suite à un accident de voiture. Comme ils avaient fait une union libre avec son mari, celui-ci la renvoya avec son enfant qui restait. Elle s’est remariée à un autre mari avec qui elle menait une vie pleine de frustrations, toujours en conflit avec son mari à cause des reviviscences de la situation antérieure. Aujourd’hui membre du SHG TWIZIGIRE de sa colline qui est encadre par les pairs éducateurs de la CAPAMI Foundation, la situation s’est positivement améliorée. Aujourd’hui, c’est femme courageuse, très souriante, femme paisible avec ses enfants, son mari et son entourage social. N.E témoigne qu’elle participe aussi aux travaux de développement collinaire. M.J. est une femme originaire de la colline GIHOFI, commune BUKEMBA, province RUTANA. Orpheline de naissance à la suite des crises qui ont endeuillé le BURUNDI. S’étant mariée à un homme aussi victime de crise, ils ont mené une vie de conflits. Dès lors, elle avait développé des hallucinations visuelles et des délires de persécutions. M.J témoigne qu’elle se levait la nuit sans le savoir en direction des cimetières vers minuit et ce à plusieurs reprises. Elle s’est séparée de son mari. Membre de SHG de sa colline qui est encadré par les Pairs éducateurs de la CAPAMI, elle s’est rétablie suite aux séances de sensibilisation dispensées par ces pairs éducateurs à l’endroit des femmes membres des SHG de cette colline. Les délires sont terminés et aussi les hallucinations. Aujourd’hui, M.J dort toute la nuit dans sa maison malgré qu’elle n’ait pas encore fait d’union avec son mari avec qui elle s’était séparée suite a ces délires et hallucinations qui étaient causées par les blessures du passé. N.J originaire de la province Makamba, commune Nyanza-Lac, colline Kabondo une femme veuve et mère de 9 enfants, elle nous a dit que quand elle était avec son mari, elle était dans une situation qui était très malheureuse à cause de la maltraitance causée par son mari. Elle a subi une violence sexuelle faisait par son mari, elle a perdu du poids parce qu’elle avait des stress de tous les jours, elle avait des blessures physiques et psychologiques mais pour le moment elle remercie Dieu qui a envoyé le CAPAMI dans leur commune comme sa sauveur en disant que les enseignements donnés par le CAPAMI ont une grande importance dans sa vie car aujourd’hui elle est tranquille avec ses enfants. Ces enseignement lui ont aidé comment elle peut s’accueillir et lui ont donné la chance de rejoindre d’autres femmes dans les groupes d’épargnes et crédit K.N de la province de Makamba, commune Nyanzalac, colline de Kabondo elle a dit qu’elle a été abandonnée par son mari en lui accusant qu’elle accouche par césarienne. Ella a été traumatisée mais elle remercie la CAPAMI qui lui a regroupé dans des groupes d’épargnes et crédit avec les autres car elle est parvenue de demander un crédit pour faire une petite activité génératrice de revenu. Elle a eu un bénéfice jusqu’à où elle construit sa propre maison car la première était très petite. Elle ajoute que les enseignements sur les tempéraments avaient des impacts positifs dans sa famille car pour le moment elle sait son tempérament et ceux de leurs enfants, ces connaissances lui ont aidé de comprendre ses enfants car elle a des enfants flegmatiques et elle les a accusés d’être fainéants sans le savoir. Actuellement elle a une bonne collaboration avec sa famille. M. C originaire de la province Makamba, commune Nyanzalac, colline de Kabondo, pendant les crises passées dans notre pays, elle a fui en Tanzanie mais son mari restait au Burundi. Après quelques mois il s’est remarié avec une autre femme. Après avoir entendu cela, elle était très choquée à cause de la polygamie pratiquée par son mari. De son retour dans son pays natal, elle a regagné dans sa famille mais dans les premiers jours le climat familial entre lui et son mari était très difficile. Il lui a traumatisée et elle a dit qu’elle a été sauvée par les enseignements de CAPAMI surtout sur ceux qui concernent les tempéraments car elle a compris son tempérament et celui de son mari ce qui a aidé sa famille. Aujourd’hui il y’a une compréhension mutuelle entre les membres de la famille. Elle participe également dans les activités communautaires. N. E originaire de la province de Makamba, commune Nyanzalac, colline de Kabondo, elle a dit qu’elle avait un époux très agressif, il l’a battue mainte fois même si il lui rencontrait dans la route elle pouvait être battu sérieusement. Elle était dans des situations de vie qui étaient difficiles mais à l’arrivée de CAPAMI et que cette fondation qui ont envoyé les pairs éducateurs avec des enseignement lies sur les thématiques différents et surtout sur les tempéraments, elle sait comment elle se comporte devant son mari agressif et elle a essayé de partager ses connaissances acquises avec son mari en lui enseignant sur la notion de tempérament ce qui a donné un rendement meilleur dans sa famille car son mari sait son tempérament et celui de son épouse et vice versa. Actuellement la famille se trouve dans des bonnes conditions. Il n’y a pas des maltraitances. ND. F. est une femme de la commune Muhuta en province Rumonge qui s’est mariée avec un homme d’ethnie différente de la sienne . En 1998 Pendant leur fiançailles , elle a été enlevée par les rebelles de l’epoque en raison qu’elle est fiancée par un homme d’autre ethnie ,elle a subi des coups de baïonnette sur son ventre et sur ses seins de façon à ce qu’elle avait risqué sa vie. Par chance, elle a pu échapper puisqu’ils l’ont laissée tout en pensant qu’elle est déjà morte. Par après, la famille lui a fait traiter et a fini par se marier avec cet homme .Deux semaines après qu’ils ont eu la 2eme enfant, l’homme commençait à la maltraiter et à l’humilier tout en lui disant des mots de discrimination ethnique et la femme finissait par se séparer par cet homme . Depuis ce jour ,elle haïssait les personnes d’ethnies différente de la sienne et après avoir subie certaines violences et divorcée avec son mari , elle projetait tous ces problèmes du père sur ses deux enfants .Etant un administratif ,elle était cynique , elle traitait les personnes d’ethnie différente de la leur comme si c’est son ex mari qui lui a abandonné avec ses deux enfants et toutes les personnes originaires de la même province de son ex mari , en présence d’elle , elle cherchait comment les maltraiter en guise de se venger contre son ex mari. elle avait des migraines permanente, , insomnie, hypertension , elle était diabétique et consommait les drogues (chanvre) ,des brûlures dans son corps et palpitation cardiaque intense, de frissons du bras gauche. Après avoir bénéficier la formation des pairs éducateurs de la CAPAMI ,tous ces comportements et symptômes des diabètes et hypertension ont disparu , leurs enfants vivent en paix . la femme a annulé le jugement de juridiction qu’elle avait contre son ex mari. De plus, en tant que chef collinaire a pris le devant dans la sensibilisation et dans la résolution des conflits de sa colline . Deux cas de jugement qui étaient au tribunal se sont réconciliés grâce a elle. N. D. est une femme rapatriée et membre du groupement(SHG ) « Turwanye ubunebwe » de la commune Rumonge dans la province de Rumonge. Pendant les circonstances de guerre que le Burundi a traversées, cette femme avait vécu des cas de tuerie de toute une famille de son grand frère composée de 6 personnes par les soldats, tout en tuant les 4 enfants et puis le les parents . Depuis ce jour , elle a pris fuite vers les camps de refugiés en Tanzanie . Arrivant en Tanzanie, la vie ne lui avait devenu facile , d’où les pensées de retours avec ses enfants en 2020. et même au retour, elle avait des reviviscences des l’evenements , des cauchemars associées aux traumatismes, isolement, elle était agoraphobe et surtout les situations où elle pouvait croiser avec les soldats et policiers. elle n’allait pas à la messe. Mais étant l’une des membres du SHG , la femme a été désensibilisée par les pairs éducateurs de la CAPAMI , elle est capable d’affronter d’autre personne et même les policiers, elle va à la messe. ND. A. est une femme de la commune Muhuta dans la province de RUMONGE qui s’est mariée avec un homme polygame sans le savoir. Elle s’est mariée a 18 ans, elle vivait dans les conditions très difficile au point qu’ elle ne voulait pas voir son mari , elle ne voulait même pas entendre sa voix, elle avait le désintérêt de la vie . Mais pour le moment elle témoigne en disant que CAPAMI avec leurs éducateurs lui a fait du bien car elle est dans un espoir de la vie alors qu’au paravent elle était dans un désertisme exagéré. Elle demande au CAPAMI de continuer d’acroitre les activités pour que la majorité des personnes en difficultés comme lui puissent bénéficier leurs enseignements. ND. V. est une femme veuve de la commune Muhuta de la province Rumonge qui s’est mariée avec un homme infidèle qui a fini être contaminé par le VIH et faire contaminée sa femme. Après 2ans de contamination, l’Homme a fini par rendre son âme . la femme et ses enfants étaient stigmatisés et discriminés par les gens de son entourage. Elle était vendeuse et suite aux stigmatisations et discriminations des autres vendeuses, elle avait abandonnées ses activités .Elle développait en lui une agressivite,impression de n’etre compris ou soutenu par personne, le désintérêt total de la vie, insomnie, perte de poids et des idées noirs .Après la sensibilisation des pairs éducateurs de la CAPAMI et avec un accompagnement du psychologue, elle participe aux activités quotidienne pour le bien de sa famille . N. Best une femme veuve rapatriée de la commune muhuta dans la province Rumonge. Elle avait une agressivité tant morale (agressivité verbale, les injures et insultes) ,elle se sentait dans l’insécurite ,l’abandon, elle avait une perte de contrôle et l’impression imminente de la mort .elle se sentait dévaloriser devant son entourage. Elle déclarait que son comportement lui a été même emprisonnée suite a la consommation des drogues (kanyanga ,chanvre, etc) .maintenant grâce aux sensibilisations des pairs éducateurs de la CAPAMI , la femme est en étroite cohabitation avec les autres . Elle a abandonné la consommation des drogues. Elle participe dans la résolution des conflits. NI. Y. est une femme de la commune Buyengero en province de Rumonge qui était dans une mésentente avec son mari causé par le fait que cet homme n’a pas coupé le cordon avec sa mère et suite a l’humiliation de la part de belle famille , au dispute et conflits avec sa belle mère ,la femme s’est séparée avec son mari pendant 5 mois après mainte reprise des conseils du chef collinaire et les notables et ce cas étant au tribunal. Mais suite aux sensibilisations des pairs éducateurs de la CAPAMI en collaborations avec le psychologue superviseur , les deux antagonistes ont retiré leurs plaintes au tribunal .la famille s’est réconciliée ,s’est demandée pardon et est en bonne cohabitation. Et la mari participe actuellement dans la sensibilisation des autres ménages. N.E est une femme originaire de la colline KARINZI, commune et province RUTANA. Elle commence par remercier ceux qui ont élaboré les enseignements de compréhension du traumatisme et sa gestion. Je me suis mariée en 2017, et quand nous avons mis au monde un enfant, je n’avais pas reçu de vêtements pour mon enfant jusqu’à sept mois. Si je demandais de l’argent à son mari qui exerce la fonction de maçon, il me répondait avec des coups de bâtons. Mes enfants avaient abandonné l’école et cela m’avaient tellement traumatisées. Je pleurais des lors sans le connaitre, étant entrain de cultiver ma parcelle, je me trouvais entrain de pleurer, j’avais développé une amnésie spatiale, je ne me souvenais pas de l’endroit où je m’orientais vers. Elle avait déjà décidé de divorcer et ne plus contracter de mariage. Devenue membre du SHG de sa colline encadre par les pairs éducateurs de CAPAMI FOUNDATION qui ont suivi une formation sur la compréhension du traumatisme et sa gestion en date du 27 juin au 1er juillet 2022 dans le cadre du projet « Renforcement de la paix durable à travers l’amélioration du bien-être psychosocial des femmes, affectées par les traumatismes liées aux crises et aux VBG et des policiers œuvrant au niveau communautaire » exécuté par le consortium CAPAMI, Cord et AFRABU dans trois provinces RUTANA, MAKAMBA et RUMONGE sous le financement du PBF. N.E témoigne avoir recouvre son bien-être mental à la suite de la Connaissance de son tempérament et du tempérament de son mari. Elle a développé une tolérance a l’égard de son mari. Aujourd’hui, N.E témoigne aussi que les enfants qui avaient abandonné l’école ont repris le chemin de l’école. Les pleurs qui la caractérisaient sont guéries, elle se rappelle de l’endroit où elle s’oriente vers. N.E continue à témoigner qu’il règne une paix dans sa famille. N.E termine son témoignage en remerciant CAPAMI FOUNDATION d’avoir envoyé les pairs éducateurs sur sa colline pour les enseigner des enseignements aussi guérissantes et lance un appel pour étendre ces enseignements sur les autres collines car selon elle, même les autres souffrent et il ne faut pas les ignorer. ND.P. est une femme membre du SHG de la colline Gitaza, commune Muhuta ,dans la province de Rumonge qui s’était mariée avec un homme après avoir eu deux enfants , l’homme commençait à amener d’autres femmes dans la même maison qu’ils vivaient. Par après l’homme a fini par l’abandonner dans une maison louée avec ses deux enfants. Cette situation lui a conduit dans un état de détresse, perte d’espoir ,de considérer tous les hommes comme des ennemies ,elle avait parfois des palpitations, transpiration excessive et parfois des nausées . Elle avait des migraines permanentes. Elle avait même des idées suicidaires suite à l’état de solitude et de pauvreté qu’elle vivait avec ses enfants. Après la sensibilisations des pairs éducateurs de la CAPAMI qui ont bénéficié une formation sur la compréhension du traumatisme et sa gestion dans le cadre du projet « Renforcement de la paix durable a travers l’amélioration du bien-être psychosocial des femmes affectées par les traumatismes liées aux crises et aux VBG et des policiers œuvrant au niveau communautaire » financé par PBF . Tous les signes physiques ont disparus selon le témoignage de ND.P. Elle a pu même faire une activité génératrice de revenu pour assurer la survie de ses enfants.ND.A. est une femme de la commune Rumonge ,membre du SHG « umoja ni nguvu » qui a subi des violences liées aux discrimination ethnique étant au lycée, ce qui a poussée d’abandonner l’ école et s’est refugiée dans les camp de refugiées à l’Age de 16 ans quand elle était en 11eme année . Dans ce camp des refugiés, elle a rencontré un jeune homme qui lui a proposée un mariage et après avoir eu un fils ainée , cet homme lui a abandonné avec son enfant . Apres que cet homme lui abandonne , elle est devenue polyandrique pour avoir quoi à manger avec son fils. Elle avait un sentiment de culpabilité et de la honte. Elle avait une fatigue intense injustifiée. , les réveils nocturnes multiples . Grace aux sensibilisations des pairs éducateurs de la CAPAMI qui ont bénéficié une formation sur la compréhension du traumatisme et sa gestion dans le cadre du projet « Renforcement de la paix durable à travers l’amélioration du bien-être psychosocial des femmes affectées par les traumatismes liées aux crises et aux VBG et des policiers œuvrant au niveau communautaire » financé par PBF .Elle a abandonné la polyandrie et les symptômes qui étaient présents ont disparu . Maintenant elle est vendeuse des patates douces pour assurer la survie de son fils.ND.A. est une femme de la commune Rumonge ,membre du SHG « umoja ni nguvu » qui a subi des violences liées aux discrimination ethnique étant au lycée, ce qui a poussée d’abandonner l’ école et s’est refugiée dans les camp de refugiées à l’Age de 16 ans quand elle était en 11eme année . Dans ce camp des refugiés, elle a rencontré un jeune homme qui lui a proposée un mariage et après avoir eu un fils ainée , cet homme lui a abandonné avec son enfant . Apres que cet homme lui abandonne , elle est devenue polyandrique pour avoir quoi à manger avec son fils. Elle avait un sentiment de culpabilité et de la honte. Elle avait une fatigue intense injustifiée. , les réveils nocturnes multiples . Grace aux sensibilisations des pairs éducateurs de la CAPAMI qui ont bénéficié une formation sur la compréhension du traumatisme et sa gestion dans le cadre du projet « Renforcement de la paix durable à travers l’amélioration du bien-être psychosocial des femmes affectées par les traumatismes liées aux crises et aux VBG et des policiers œuvrant au niveau communautaire » financé par PBF .Elle a abandonné la polyandrie et les symptômes qui étaient présents ont disparu . Maintenant elle est vendeuse des patates douces pour assurer la survie de son fils. ND. HO. est une femme, membre du SHG de la colline mutambara, commune Rumonge et province Rumonge qui s’était mariée au congo avec suite à la guerre , elle avait retourné au Burundi en abandonnant son mari .Arrivant dans sa famille (du père et mère) , elle a été humiliée par sa mère et ses sœurs .Elle avait une mésentente causée par le fait que cette dame a quittée son époux au Congo en revenant au Burundi. Cette situation qu’elle vivait ,l’entrainait dans la peur intense avec une perte de contrôle de la vie quotidienne. comme le disait ,elle était plein de rancune, de la haine, elle était dans l’isolement, parfois, elle avait une oppression de la poitrine. Elle avait même cessé de fréquenter l’ église car elle ne voulait pas être dans un groupe de personnes. Après la sensibilisation des pairs éducateurs de la CAPAMI qui ont bénéficié une formation sur la compréhension du traumatisme et sa gestion dans le cadre du projet « Renforcement de la paix durable à travers l’amélioration du bien-être psychosocial des femmes affectées par les traumatismes liées aux crises et aux VBG et des policiers œuvrant au niveau communautaire » financé par PBF a travers le PNUD, un changement remarquable a été chez ND.HO.car le comportement et les signes physiques ont disparu ,elle s’est engagée à contribuer dans la sensibilisation dans son entourage et elle a recommencé à fréquenter l’ Eglise .NININAHAZWE Joselyne est une femme originaire de la colline KARINZI commune RUTANA. Elle est parmi les 76 femmes soutenues par le projet « renforcement de la paix durable à travers l’amélioration du bien-être psychosocial des femmes affectées par les traumatismes liées aux crises et aux VSBS et des policiers œuvrant au niveau communautaire-TUZA UTSIMBATAZE AMAHORO ».
Avant les enseignements, cette femme témoigne avoir une blessure liée au fait que son mari l’empêchait de de rendre visite a qui que ce soit. Ce dernier donnait des explications de crainte que sa femme pourrait rencontrer des hommes et faire des rapports sexuels avec elle ce qui traumatisait cette femme en se disant qu’elle est emprisonnée. Cela a duré plusieurs années.
Après avoir suivi des enseignements sur la compréhension du traumatisme et sa gestion, Mme Joselyne témoigne avoir recouvre son bien-être mental.
« Aujourd’hui, suite aux enseignements que j’ai reçus, adieu à l’isolement social. Avec mon mari, nous avons acheté une parcelle parce que j’ai droit au aux rencontres avec les autres, je peux rigoler et rendre visite à autrui. »
Après avoir recouvré son bien-être mental, elle a enseigne son mari et ce dernier a pris conscience de son comportement, il a fini par permettre à sa femme de se joindre aux autres en groupe d’entraideTraumatisée par son mari avec ses deux enfants, NIYONGABIRE Édith est parmi les 75 femmes soutenues « renforcement de la paix durable à travers l’amélioration du bien-être psychosocial des femmes affectées par les traumatismes liées aux crises et aux VSBS et des policiers œuvrant au niveau communautaire-TUZA UTSIMBATAZE AMAHORO ».
Sur le plan psychologique, Avant les enseignements, Madame Édith témoigne qu’elle s’isolait, ne pouvant pas ni aller à l’Église, ni rendre visite à qi que ce soit. Elle était toujours en conflit son mari. Ce dernier, à la suite de ce conflit, il avait développé la prostitution et rentrait à l’aube vers trois heures du matin.
Sur le plan économique, Avant les enseignements, Madame Édith témoigne qu’elle ne trouvait pas de quoi manger. « J’étais une femme malheureuse, je n’avais pas d’habits que ce soit pour mes enfants que pour moi-même, nous nous couvrons et dormons sur des moustiquaires. Ayant demande des assiettes, mon mari m’avait répondu de creuser deux trous devant la place ou ils préparent de la nourriture ».
Après avoir suivi les enseignements sur la compréhension du traumatisme et sa gestion prévus par le projet, Madame Édith a fait une prise de conscience sur la manière dont elle peut se comporter devant son mari. Après la prise de conscience, son mari a change de comportement.
Ø Cohabitation pacifique avec son mari : aujourd’hui, quand le mari perçoit le salaire à la fin de la semaine, il amène tout son salaire à sa femme pour éviter les malversations économiques des biens de la famille. Conséquemment, la dame a entrepris le commerce. Ils ont même acheté une parcelle à 276.000Fbu.